L'A714 en bref
Aménager la RCEA, gagner en sécurité.
La mise aux normes autoroutières et l’élargissement à 2x2 voies de la RN 145 depuis Saint-Victor jusqu’à la barrière de péage de Bizeneuille sur A71 s’inscrit dans l’aménagement et la sécurisation de la route centre Europe-Atlantique (RCEA).
Le contexte
Axe routier vital pour les territoires traversés, la RN145 est à la fois une infrastructure de desserte de l’agglomération montluçonnaise depuis l’autoroute A71 et une partie d’un itinéraire est-ouest plus large, la route centre Europe-Atlantique (RCEA).
La RN 145 enregistre aujourd’hui entre la RD 2144 et l’A71 un trafic de 11 à 12 000 véhicules par jour dont 30% de poids lourds. Le taux d'accidents y est sensiblement supérieur à la moyenne nationale, notamment dans la rampe de Désertines. Le péage de Bizeneuille au diffuseur n°10 sur l’A71 accueille 8 000 véhicules par jour.
Les objectifs
La création de la bretelle autoroutière de Montluçon contribue à l’aménagement du territoire et assure une meilleure desserte du bassin économique de Montluçon. L’A714 a pour vocation d’améliorer la sécurité du réseau routier d’accès à Montluçon.
Compte tenu du fort pourcentage de poids lourds, l’ajout d’une voie supplémentaire par sens, notamment dans la rampe de Désertines permet à tous les automobilistes, riverains comme usagers en transit, de profiter d’une route plus sûre, plus fluide et plus confortable.
De réels bénéfices
Au delà du bénéfice de la sécurité routière pour tous les automobilistes, la mise à niveau environnementale de l’infrastructure est un réel progrès : création de bassins de traitement des eaux, réduction des nuisances sonores générées par le trafic. Grâce à la mise en œuvre des dernières normes, APRR contribue à l’amélioration du respect de l’environnement.
L’exploitation de type autoroutier de cette liaison apporte une véritable valeur ajoutée, avec la surveillance par un PC central, l’intensification des patrouilles. Enfin, l’A714 contribue au développement économique et touristique de l’agglomération Montluçonnaise, grâce à une meilleure desserte depuis l’A71.
Un dialogue permanent
Tout au long de la réalisation du projet, APRR a privilégié une démarche de concertation avec l’ensemble des acteurs concernés par l’A714. Des rencontres régulières ont été organisées afin de prendre en compte les spécificités liées aux activités économiques, agricoles ou aux zones d’habitat, et de mettre en œuvre les mesures appropriées au cas par cas.
Les grandes caractéristiques de l'A714
Le descriptif
Préserver l’environnement et le cadre de vie dès la conception des ouvrages et tout au long de leur exploitation est un objectif primordial pour APRR.
APRR s’est attaché à présenter un projet qui respecte les enjeux environnementaux. Le coût des mesures en faveur de l’environnement représente environ 15% du coût total de l’opération.
Des aménagements fonciers et des rétablissements agricoles sont réalisés afin de ne pas perturber les activités agricoles existantes.
Des protections acoustiques sur mesure : dans les zones d’habitat groupé, la protection sera obtenue par un aménagement à la source du bruit Merlon ou écran permettront de préserver les habitations des nuisances sonores. Dans les zones rurales, les protections acoustiques seront étudiées au cas par cas et les habitations concernées seront protégées par des travaux personnalisés (façades, fenêtres, portes, toits…).
Une intégration paysagère optimale afin de respecter le site, d’intégrer le tracé et de valoriser les paysages.
Des mesures de protections des eaux :
Des passages pour la faune : les ouvrages d’art sont adaptés et valorisés afin de faciliter le passage de la petite ou grande faune (terrassements élargis, plantations adaptées, revêtement spécifique…). Les clôtures autoroutières permettent d’éviter les collisions avec les grands mammifères.
Un chantier en trois étapes
La construction de l’A714 est programmée d’octobre 2008 à mi 2011.
Les travaux ne nécessitent pas de dévier le trafic de transit qui est conservé sur la route actuelle. Seul le trafic local peut être dévié en fonction des travaux concernant les rétablissements de voiries du réseau secondaire.
Les travaux préparatoires s’étaleront d’octobre 2008 à octobre 2009
Ils concernent principalement les diagnostics archéologiques, les déviations de réseaux, l’élargissement de sept ouvrages d’art existants et les rétablissements de voiries associés.
Les travaux principaux s’étaleront d’avril 2009 à début 2011
Ils concernent les terrassements et l’assainissement, la création de quatre ouvrages d’art, le rétablissement des communications, la mise en œuvre des couches de chaussées et les équipements de sécurité et la signalisation.
Les travaux d’équipements et d’aménagement paysager seront réalisés de l’automne 2010 au printemps 2011
Ils concernent les équipements d’exploitation, la reconstitution de la trame bocagère du plateau, la réalisation des modelés de terrain, la mise en place de terre végétale, l’enherbement et les plantations.